Le sac à dos d’une voyageuse

Avant de partir, il faut savoir se délester du superflus, puis du nécessaire, puis du vital, puis de l’indispensable, et enfin peser l’inamovible en espérant ne pas peser trop lourd.

Voici ce qui m’a semblé suffisamment inaliénable pour que je décide de me casser le dos sous 11,9 kilos de matos.

– un sac décathlon de 1,5 kilo mais que je connais très bien pour l’avoir déjà pratiqué par avant. Solide, robuste et rouge, tout ce qu’il me faut. A noter, je n’ai pas emmené de doudou avec moi, mais il est orné d’une peluche WWF offerte par ma maman et d’un éléphant hindou offert pour mes 20 ans par Gounta et récupéré dans ma feue voiture après son décès. Ces deux objets totalement futiles ont réussi là où d’autres ont tous échoué

– une tente une place ultra légère Big Agnes – Fly Creek UL 1 – 2014 avec un matelas autogonflant ZOR 20R REGULAR achetés d’occasion à Châlon sur Saone (je me délesterai très vite du matelas que je n’utiliserai jamais)

– un sac de couchage en plume d’oie ultra léger et chaud offert par ma maman pour noël

– quelques vêtements : 8 slips, 8 paires de chaussettes, 3 soutien-gorges, une paire de sous-gants, une grande écharpe, 4 t-shirts, un pull en laine de mérinos, une veste coupe-vent de chez Décathlon avec de très grandes poches ultra pratiques, un sur t-shirt jaune fluo à capuche, petite touche originale et visible de loin achetée dans un thrift shop aux US, un jeans et un pantalon en lin pour faire du sport, du théâtre ou du yoga, une paire de baskets et une paire de sandales

– une serviette petite et en matière synthétique qui prend peu de place et sèche vite; et une toute petite serviette, pour les jours sans douche, achetée au japon et qui a déjà fait ses preuves par le passé

– une trousse de toilette avec : les médicaments minimum (maux de ventre, de tête, de fille, …), quelques huiles essentielles, une brosse à dents, un mascara pour ne pas perdre sa féminité, une pince à épiler, un savon, un shampoing, de l’alcool à 90°, une couverture de survie et des sacs plastiques imperméables, des pansements et des cachets pour assainir l’eau

– une gourde, un couteau, une lampe frontale et un pisse debout ne pas risquer d’infection urinaire handicapante en milieu hostile. Je vous invite à suivre le lien pour plus d’informations http://www.pissedebout.fr/

Au final, le pisse-debout n’a pas été très utile, il est rentré à la maison assez vite.

– quelques matériaux à visée électronique qui à eux seuls prennent une moitié du poids de mon bardage : un ordinateur léger et pas trop peu performant (1,3 kilos avec le chargeur et la pochette de transport), un appareil photo réflex avec un grand angle et un 50mm), une caméra go-pro avec quelques accessoires, un smartphone pour un moyen de communication d’urgence et un média d’accès à internet moins voyant que l’ordinateur, une montre, un adaptateur de voiture et un lecteur mp3 et un gros casque pour avoir de la musique à échanger

– une trousse avec quelques stylos pour écrire, dessiner, faire des pancartes

– un petit sac à dos vert fluo pour être visible, et un tout petit sac à dos ultra léger qui se plie comme un k-way et se range dans une poche (décathlon) en cas de besoin

– une pochette pour cacher mes papiers et mes billets

– et pour finir, deux éléments qui me sont très utiles depuis le début du voyage : un drapeau « tour du monde » et une guitalélé.

Au fur et à mesure du voyage, les vêtements ont été échangés, soit avec d’autres voyageurs et voyageuses, soit perdus, ou trouvés. Cela m’a permis de ne pas m’en lasser et trouver des vêtements en adéquation avec les pays traversés.

Les médicaments et la trousse de toilette ont quasiment disparus. Restaient à la fin : une brosse à dents, du dentifrice, et une brosse à cheveux. Le reste dépendait des rencontres et des accueils.

Aussi, le sac s’est allégé de 2 kilos entre le début et la fin de cette année de voyage (en ne comptant pas la grosse valise ramenée du Japon avec plein de souvenirs de fin de voyage dedans …)